giovedì 8 dicembre 2022

Spécial 80e anniversaire de Bob Dylan

Verrouillage musical lunaire – Spécial 80e anniversaire de Bob Dylan

Aujourd'hui, nous assistons à une réévaluation totale de ce que cela a pu signifier pour notre éducation. Bon, il faut le dire : mais on s'en fout ! Après les gloires d'hier, il est aujourd'hui obligatoire de faire quelques considérations. Prenons mon cas. Je suis né en 1979, on peut donc dire que j'ai vu très peu de Dylan qui était pertinent en temps réel. Il est donc plus honnête de parler d'une reprise et de ce que fut la réévaluation critique et populaire des années 90. Une décennie étrange, où l'on pouvait à la fois trouver des cassettes, des vieux livres, des vinyles, mais aussi des CD. C'est ainsi que ma découverte des chansons de Dylan s'est faite. De manière totalement anonyme, grâce à des amis et connaissances qui se trouvaient peut-être par hasard dans la maison, du matériel de cet ancien auteur-compositeur-interprète. Oui, car en 1997, Dylan était considéré comme une vieille gloire, un rescapé des années de contre-culture. J'ai en fait découvert petit à petit un monde. Ce n'était pas du tout immédiat, tout comme ce n'était pas le coup de foudre. Mes goûts et mes écoutes de 17 ans étaient assez banals et un peu bâclés. Par exemple : je n'aimais même pas Nirvana et Pearl Jam.

J'ai préféré Police, R.E.M, Red Hot Chili Peppers et U2. Un peu plus intriguant, c'est ce qui s'est passé quand j'ai monté mon premier groupe de rock. Un quintet fondé avec un vieil ami et un camarade de classe. Parmi les chansons que nous avons écoutées et essayées de jouer, il y avait trois chansons écrites par Bob Dylan. Like a Rolling Stone, All Along the Watchtower et bien sûr Knockin' on Heaven's Door. En pratique c'est à travers les versions d'Hendrix, des Stones et surtout des Guns que j'ai découvert les chansons de Dylan. Je me souviens qu'Emilio, mon camarade de classe, m'a doublé certaines choses sur cassette comme Sting solo, Clapton, Neil Young et quelques chansons de Dylan. Plus tard, j'ai découvert que les chansons de Dylan étaient tirées de la collection Biograph.

Mon frère avait enregistré un morceau de Hard Rain sur VHS, que Rai 3 envoyait souvent en rediffusion à l'époque. Au "Tempio della Musica", le légendaire magasin de Cosenza qui vendait des guitares et des disques, j'ai vu la couverture du live The Bootleg Series Vol.4: Bob Dylan Live 1966, The "Royal Albert Hall" Concert, j'ai découvert que ce le vieux chanteur avait aussi créé le show Unplugged dont parlaient tous mes mordus de musique.

Un jour, en tirant un pain, nous sommes allés chez Andrea. Il y avait une cassette originale de Bob Dylan. C'était le Greatest hits 3. Je l'ai pris sans demander si je pouvais, en le mettant dans ma poche. Je tournais avec un baladeur Sony à cassettes, même s'il existait déjà des baladeurs CD à l'époque. C'était mon approche négligente et bâclée de la musique de Dylan. Par la suite j'ai découvert un monde authentique, dont je suis toujours fasciné aujourd'hui, 20 ans plus tard. Mais mon premier Dylan était quelque chose comme ça. Rien de spécial. Rien de vraiment intéressant à lire. Nous avons eu des aventures assez différentes au cours d'une décennie intrigante et naïve comme les années 90.

Pour ceux qui ont vraiment vécu cette période, ils savent qu'il y avait une vie, même dans la province endormie, capable d'aller au-delà de la récupération des artistes du passé, dont Bob Dylan faisait partie. Donc, bien qu'un peu bâclé, avec ce morceau de style colonne inexistant "mais qui se soucie de votre opinion", je dis : - Joyeux 80e anniversaire, M. Bob Dylan !

Dario Greco


Spécial 80e anniversaire de Bob Dylan

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